Eng verknüpft mit dem Fachkräftemangel hat die Europäische
Union (EU) im Mai das «Europäische Jahr der Kompetenzen» ausegerufen. Das Jahr (von Mai 2023 bis Mai 2024) steht für Lernanegebote, Mobilität und die Anerkennung von Qualifikationen. Es soll Perspektiven für hochwertige Jobs aufzeigen und helfen, den Fachkräftemangel zu beheben. Zu diesem Zweck werden neue Instrumente zur Kompetenzermittlung entwickelt, die auch für den
Schweizer Arbeitsmarkt von Nutzen sein können.

TC-Newsletter_24

Un rapport sur la communication entre les acteurs de la CII et les employeurs, rédigé à la demande du CII, résume les principales conclusions d'une enquête en ligne menée auprès de 160 acteurs de la CII. En conclusion, il existe d’une part un besoin pour développer des lignes directrices qui serviront de base à une stratégie de communication pour les acteurs du CII vis-à-vis des employeurs. Il est impératif de faciliter leur compréhension réciproque afin d’assurer une meilleure coordination de la communication des différents acteurs. D'autre part, l'analyse des besoins montre qu’encore relativement peu d'employeurs sont sensibilisés et engagés dans l'insertion professionnelle.

Alors qu’en 2021, les démissions volontaires ont battu tous les records aux États-Unis, cette vague n’a pas atteint la Suisse à ce jour. Les changements d’emploi restent stables et les perspectives d’embauche ont augmenté tous secteurs confondus.

Intéressante réflexion publiée sur REISO.ORG : la réussite d’un programme d'insertion socioprofessionnelle pour les jeunes est souvent évaluée par la signature d’un contrat, non sur la durée d’une embauche. Ou quand les critères économiques et sociaux définissent différemment le «succès»

Laut den neuesten Ergebnissen der Arbeitskräfteerhebung (SAKE) des BFS ist die Gesamterwerbsquote in der Schweiz in den letzten 10 Jahren um 1,6 Prozentpunkte auf 83,7% gestiegen. Im gleichen Zeitraum stieg die Erwerbsquote der Senioren um 5,9 Prozentpunkte auf über 75%. Zu den bemerkenswerten Entwicklungen gehören die Annäherung der Erwerbsquoten von Frauen und Männern und die Zunahme der männlichen Teilzeitarbeit.

Selon les derniers résultats de l’enquête sur la population active (ESPA) de l’OFS, le taux d’activité global en Suisse a augmenté de 1,6 point au cours des 10 dernières années pour atteindre 83,7%. Durant la même période, le taux d’activité des seniors a augmenté de 5,9 points pour atteindre plus de 75%. Parmi les évolutions remarquables, citons le rapprochement des taux d’activité entre femmes et hommes et l’augmentation du temps partiel masculin.

Dans une fiche publiée fin avril 2022, le SEM propose une évaluation de la profession et des qualifications des ressortissants ukrainiens qui demandent le statut S. En comparaison avec d’autres groupes de réfugiés arrivés en Suisse ces dernières années, les qualifications professionnelles sont plutôt bonnes. L’évaluation a porté sur plus de 1000 personnes, dont 80% de femmes.

Le rapport final commandé par le SECO (en allemand avec un résumé en français en page 8) montre que les différences entre les sexes sont rares. Femmes et hommes participent aux MMT avec la même fréquence et, en principe, aux mêmes types de mesures. Toutefois, l’offre pourrait mieux tenir compte de certaines spécificités concernant surtout les femmes: les auteurs citent par exemple les MMT à temps partiel ou les mesures visant la reprise d’activité après une longue période éducative.

Etude en allemand avec un résumé en français et italien.

L'étude de la Haute Ecole bernoise, commandée par Insertion Suisse, montre les nouvelles exigences posées aux organisations d'insertion par les évolutions du marché du travail. D'autre part, elle donne un aperçu des conditions cadres dans lesquelles les organisations évoluent et des conséquences qui en découlent. Le rapport se termine par des recommandations sur les principaux facteurs de réussite pour une intégration du travail durable et orientée vers l'avenir.

La Confédération décrit son engagement dans la prévention de la pauvreté depuis la fin du Programme national contre la pauvreté 2014-2018 : son rapport est centré sur les activités menées par la Plateforme nationale contre la pauvreté de 2019 à 2021. Il présente également d’autres activités, notamment les mesures d’encouragement des compétences de base des adultes ou la conciliation entre vie familiale et activité professionnelle

Une étude pour tout savoir sur les arrêts de travail pour raisons psychiques: 57% des incapacités de travail d’origine psychique sont déclenchées par des conflits sur le lieu de travail. La moitié des personnes en arrêt de travail finit par perdre son emploi. Les incapacités de travail liées à des troubles psychiques durent en moyenne 218 jours et sont presque toujours des arrêts de travail à temps plein. L'étude présente les diagnostics les plus fréquents ainsi que des mesures pour éviter les arrêts maladie de longue durée et les pertes d'emploi qui en découlent.

Selon le rapport édité pour le SECO (en allemand), l'obligation d’annonce introduite en 2018 influence les recherches de personnel et l'occupation des postes dans les professions à fort taux de chômage. L'annonce obligatoire des postes vacants auprès des ORP les rend potentiellement accessibles à tous les demandeurs d'emploi inscrits (et, après un délai d'attente, à ceux qui ne sont pas inscrits) auprès des ORP. Ce surcroît de transparence permet à un plus grand nombre de travailleurs indigènes de postuler aux postes annoncés et augmente la probabilité que le potentiel de main-d'œuvre nationale soit exploité.

Une étude, réalisée sur mandat de la Charte Aide Sociale Suisse et de la Commission fédérale des migrations (CFM), confirme l’augmentation des cas de non-recours à l’aide sociale au sein de la population étrangère. Les données disponibles et les observations des experts indiquent que ce non-recours à l’aide sociale des étrangères et étrangers en raison des conséquences redoutées sur leur statut de séjour constitue un problème sociopolitique croissant.

L’offre « viamia » (bilan professionnel gratuit pour les 40 ans et plus) a été menée en tant que projet pilote dans onze cantons en 2021 et a fait l’objet d’une évaluation externe. Le rapport final vient d’être publié

Une étude mandatée par la Confédération s'est penchée sur la manière dont les demandeurs d'emploi inscrits à l'ORP recherchent un emploi et sur les procédures les plus prometteuses.

Le développement de services sociaux spécialisés offre un soutien pointu aux bénéficiaires, mais exclut celles et ceux qui ne répondent pas aux critères ciblés. Le développement d’un service social généraliste répondrait à un réel besoin.

Les étranger·e·s admis·e·s provisoirement en Suisse peuvent-ils suivre une formation dans une Haute école romande ? Si oui, à quelles conditions ? Récit d’expérience vécues et explications de spécialistes.

En tant que professionnels du travail social, AvenirSocial est responsable d’assurer à toutes les personnes un accès aux prestations sans discrimination. En collaboration avec le Service de lutte contre le racisme, la brochure existante a été révisée.

Selon le monitoring du nombre de dossiers de la CSIAS, le nombre de cas a légèrement diminué en 2021 dans l'aide sociale. Le marché du travail s'est étonnamment bien remis de la pandémie

Le cabinet de conseil Michael Page a publié un aperçu des salaires et des tendances de recrutement dans plus de 450 professions issues de onze secteurs. Cette étude s’appuie sur plus de 22'300 entretiens d’embauche réalisés en 2021 en Suisse ainsi que sur les données des quelque 700'000 candidat-e-s enregistrés chez Michael Page.

La revue Prismes consacre un large dossier au numérique dans le cadre de l’enseignement, à son importance pendant le confinement, mais aussi à ses perspectives pour l’après-crise.

Cette brochure fournit des informations de base sur la prévoyance invalidité. Elle explique les objectifs de cette dernière, décrit le fonctionnement du système et présente les prestations fournies par les différentes assurances.

Cette comparaison permet de documenter les développements de l’aide sociale de 14 villes accueillant environ un quart des bénéficiaires enregistrés en Suisse.

Quelles ont été les conséquences de la crise liée au Covid-19 sur la pauvreté et les inégalités socio-économiques ? La plateforme nationale contre la pauvreté suit depuis le printemps 2020 un ensemble de projets de recherche sur ce sujet.

En Suisse, 33,5% de la population active avait 50 ans ou plus en 2020. Le taux d’activité des personnes de 50 à 64 ans s’élevait à 81% et le taux de chômage au sens du BIT à 4,0%.

Le « Baromètre Conditions de travail » (en allemand) 2021 le met clairement en lumière : la pandémie de Covid-19 modifie les conditions de travail. Si les hommes en profitent, les femmes en font les frais, et ce en cette année de multiples anniversaires de l'égalité.

Lire l’analyse de la CSIAS sur l’évolution actuelle de l’aide sociale pendant la crise sanitaire. Cette troisième édition a été publiée en octobre 2021

Conséquences de la pandémie sur le marché du travail
Dans quelle mesure le Covid-19 a-t-il représenté une césure pour l’économie et le marché du travail suisses ?

Une part toujours plus importante de la population suisse âgée de 55 ans et plus est intégrée au marché du travail: en 2020, 73% des 55-64 ans exerçaient une activité lucrative, soit 7 points de pourcentage de plus qu’en 2010.

Assumer seule la garde d’un enfant est souvent considéré comme une entrave à l’insertion professionnelle et comme un facteur de pauvreté. Cependant, le fait d’être mère monoparentale peut aussi être un facteur de motivation et permettre de développer des compétences personnelles, sociales et organisationnelles, qui sont des atouts utiles pour la formation et l’insertion.

Les personnes qui perdent leur emploi sont censées en rechercher en dehors de leur secteur d’origine également. Ce n’est pas toujours simple pour les demandeurs plus âgés.

Suite à une conférence en ligne sur le thème de la pénurie de talents, la fondation genevoise Qualife a élaboré un document de synthèse, qui présente la thématique ainsi que des pistes de solution.

Die Nationale Plattform gegen Armut hat einen Praxisleitfaden zur Beteiligung von betroffenen Personen in der Armutsprävention und -bekämpfung erstellt. Der Leitfaden, der sich an Führungs- und Fachpersonen in Verwaltungen und NGO sowie Betroffenenorganisationen richtet, bietet Grundlagen, Modelle und konkrete Schritte für die Beteiligung von Armutsbetroffenen. Dadurch soll deren Wissen und Erfahrungen in die Ausgestaltung konkreter Massnahmen einfliessen, von denen sie selber betroffen sind.

La Plateforme nationale contre la pauvreté a édité un guide pratique sur la participation des personnes concernées par les mesures de prévention et de lutte contre la pauvreté. Le guide pratique illustre à l’aide d’exemples et de mesures concrètes comment l’approche participative peut être mise en œuvre efficacement dans différents domaines de la prévention et de la lutte contre la pauvreté.

Une enquête de la Haute école spécialisée de Lucerne s’est intéressée à l’état actuel du processus de numérisation au sein des services sociaux et au soutien à leur apporter dans le cadre d’un projet de recherche. Les résultats de cette étude préliminaire mettent en exergue un grand besoin d’aide.

Quelque 30% des demandeurs d’emploi inscrits auprès d’un ORP ne disposent d’aucune certification professionnelle. C’est pourquoi il est nécessaire d’optimiser l’interface entre l’assurance-chômage (AC) et la formation. La revue Sécurité sociale donne des pistes pour améliorer la collaboration interinstitutionnelle dans ce domaine

Le projet pilote « Mettre en œuvre la participation des bénéficiaires de longue durée de l’aide sociale à la définition de leurs besoins spécifiques et à l’amélioration de leur prise en charge » a été lancé en 2018. Les résultats sont désormais publiés.

La Plateforme nationale contre la pauvreté a invité l’Office fédéral des assurances sociales à lancer des projets de recherche au sujet des conséquences de la pandémie sur la pauvreté.
Cette étude comparée des catégories de revenu en Suisse constitue l’un de ces projets de recherche.

Quelque 80% des entreprises demandent des références lorsqu’elles évaluent des candidatures. C’est ce que montre une étude (en allemand) de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse.

Tel est le résultat d’une enquête (en allemand) du Moniteur du marché de l’emploi suisse, réalisée sur la base des données du Job Market Index d’Adecco entre 2016 et 2021.

Les nouveaux chiffres de l’OFS le montrent : la flexibilité des salarié-e-s en Suisse est très élevée par rapport aux autres pays européens. Et pendant la pandémie de Covid-19, le télétravail a fortement augmenté. Tous deux sont conformes aux résultats du «Baromètre Conditions de travail» et ont des effets tant positifs que négatifs sur les salarié-e-s.

La pandémie impacte durement les travailleurs sociaux : un professionnel sur trois risque de souffrir d’épuisement émotionnel. 

La numérisation fait dorénavant partie intégrante de la vie quotidienne, tant du point de vue privé que professionnel. Outre les compétences numériques, les moyens financiers sont aussi déterminants pour la participation numérique.

Les demandeurs d’emploi profitent des gains intermédiaires, surtout en période de crise. Ces derniers pourraient constituer une aide bienvenue dans la situation actuelle.

Les mesures de réinsertion prévues dans la 5e révision de l’AI sont un instrument adéquat dans la préparation à la (ré)adaptation professionnelle. À moyen et long terme, près de 40% des assurés parviennent à reprendre durablement une activité lucrative après avoir participé à une mesure de réinsertion.

En 2018 dans l’ensemble de l’économie, 60,9% des personnes qui ont reçu un salaire mensuel inférieur à 4000 francs pour un plein temps étaient des femmes. A l’inverse, les hommes occupaient majoritairement le haut de la pyramide salariale, en représentant 81,2% des salariés à toucher par mois un salaire supérieur à 16 000 francs. Entre 2014 et 2018, les inégalités salariales entre femmes et hommes ont légèrement augmenté (secteur privé et public) passant de 18,1% en 2014 à 19,0% en 2018. Parmi ces différences de salaire, 45,4% restent inexpliquées, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Le SECO publie une recherche, réalisée par l’Université de Bâle, sur l’utilisation et les effets des gains intermédiaires. Lire l’étude (en allemand) avec le résumé en français.

In einer neuen Publikation gibt die OECD Einblick in die Qualitätsentwicklung und -sicherung in ausgewählten europäischen Ländern, darunter die Schweiz. Die Publikation zeigt Best-Practice-Beispiele und analysiert die Erfolgsfaktoren unterschiedlicher Ansätze der Qualitätssicherung. 

Le rapport de recherche montre que la protection juridique des personnes touchées par la pauvreté bénéficiant de l’aide sociale est parfois lacunaire. Pour y remédier, le rapport propose de mettre en place des mesures juridiques et institutionnelles, et d’améliorer la communication. L'accent est mis tout particulièrement sur le rôle joué par les services de conseil juridique ou de médiation indépendants pour assurer la protection juridique dans l’aide sociale.

(en allemand, avec résumé en français)

Pour éviter un soutien de longue durée, la Conférence suisse des institutions d’action sociale émet des recommandations visant à réduire le risque de pauvreté chez les jeunes adultes.

ZESO 04/20: Mission Integration Sociale
L'intégration sociale est si diverse et pourtant elle ne va pas du tout de soi, surtout pas à l'heure actuelle. Les personnes touchées par la pauvreté, en particulier, souffrent souvent de l'exclusion de la société et de l'isolement. Là où, cependant, l'intégration sociale joue un rôle important et considérable dans l'aide sociale. Dans la plupart des cas, elle est même la clé de l'autonomisation et de la motivation.

En Suisse, des prestataires créent des places de travail pour les chômeur·se·s, les bénéficiaires de l’aide sociale ou de rente invalidité, etc. Une étude montre que ce marché compte plus de 130'000 personnes et que sa composition varie selon les cantons.

Le rapport au travail a fortement évolué et les aspirations des millenials ne sont pas les mêmes que celles des générations précédentes. Les leviers de motivation doivent donc être adaptés pour tenir compte des besoins de cette nouvelle génération.

En Suisse, près de 31% de salarié-e-s ont un statut d’étranger. Dans ce contexte, un guide préfacé par la Conseillère fédérale Karin Keller-Sutter est désormais disponible pour aider les entreprises à aborder les domaines de l’intégration, de la diversité et de la lutte contre les discriminations. Cette initiative, qui émane de Travail.Suisse, regroupe des représentant-e-s d’associations professionnelles, de syndicats et de collectivités publiques. En corollaire à cette publication, le groupe de travail appelle de ses vœux l’organisation d’une journée nationale de l’intégration.

Les bureaux Egger, Dreher & Partner et Ecoplan ont étudié l’évolution du chômage de longue durée au cours des dernières années en Suisse et les facteurs de risque en cause. À travers l’analyse de cas concrets, les auteurs ont cherché à identifier les facteurs individuels susceptibles de favoriser ou au contraire d’entraver la réinsertion sur le marché du travail.

Analyse des parcours professionnels des personnes âgées de 50 ans et plus en Suisse, en prenant notamment en compte les tendances à long terme.

Cette étude analyse l’évolution du chômage de longue durée en Suisse au cours des dernières années et identifie les groupes de population les plus fortement touchés. Les auteurs examinent également les conséquences du chômage de longue durée sur le parcours professionnel et le revenu des personnes concernées.

La revue La Vie économique a publié neuf articles dans le cadre d’un dossier intitulé "Comment réussir l’intégration sur le marché du travail?"

Dans l’ombre du jeunisme ambiant, l’image publique des seniors se résume souvent à leurs besoins matériels et au coût de leur santé fragilisée. Leurs compétences et leur disponibilité au service de la société sont rarement mises en avant.

La révision de la loi sur l’assurance chômage laissait imaginer des reports de charges sur l’aide sociale. Ces transferts ont été calculés pour la première fois en Suisse. Ils représentent près de 20 millions par année.

La baisse du nombre de rentes AI (-20%) observée depuis 2005 est due principalement au durcissement des critères d’éligibilité. Telle est la conclusion de cette étude longitudinale, qui montre également que les mesures de réadaptation professionnelle progressent. L’accès à ces mesures et leurs effets varient toutefois grandement d’une population à l’autre. Elles bénéficient ainsi avant tout aux plus jeunes (18-35 ans). 

Les travailleurs et travailleuses en Suisse sont moins satisfaits de leur revenu, craignent plus pour leur emploi, ressentent davantage le stress et les charges psycho-sociales sur leur lieu de travail. En outre, pour une partie leurs efforts de formation continue ne sont pas assez soutenus comme le montre l’édition de cette année du «
Baromètre Conditons de travail ».

Depuis cinq ans, près de 38 000 personnes arrivent en fin de droits de l’assurance chômage chaque année. 55% d’entre elles retrouvent un emploi au cours de la première année après leur arrivée en fin de droits. Les personnes en fin de droits ayant réintégré le marché du travail ont cependant des salaires inférieurs à ceux des autres salariés et sont plus souvent actives dans des formes de travail atypiques.

Le label fide est attribué aux cours de langue qui favorisent l’intégration linguistique des participant-e-s de manière efficace,
globale et durable.  Ce rapport présente un exemple de la manière dont le processus d’obtention du label fide peut être rendu efficace grâce à une coopération significative entre le canton, des expert-e-s et les prestataires de cours

Les contacts sociaux jouent un rôle important dans la réussite d’une recherche d’emploi. Les personnes dont le réseau social est peu étoffé sont donc désavantagées. Une étude de l’université de Lausanne a examiné si les ORP peuvent compenser, par leurs recommandations,

En Suisse, 6.6% des jeunes de 18 à 24 ans n’ont ni diplôme ni travail. Le décrochage scolaire et les ruptures d’apprentissage sont souvent à l’origine de ces situations. Plusieurs solutions sont proposées aux jeunes pour décrocher un emploi ou une formation. La revue les présente dans ce numéro du magazine de la Fondation officielle de la jeunesse.

Qu’elles soient cadres, spécialistes, cheffes d’entreprises ou travailleuses auxiliaires dans tel ou tel métier, les migrantes contribuent grandement au bon fonctionnement de la Suisse. Mais quelle est leur place dans la société par rapport aux hommes immigrés ou à la population suisse? Quelles sont les opportunités et les barrières qu’elles rencontrent? Et quel est leur apport audelà de l’aspect économique? 

Les coûts de l'aide sociale sont une question politique depuis
des années, qui fait l'objet de vives discussions et controverses. Si les différents avis s’accordent sur la volonté d’une réduction des coûts, les avis divergent fortement sur les voies à suivre. Certains cantons augmentent la pression sur les bénéficiaires, alors que d’autres défendent des modèles qui se concentrent davantage sur le coaching et la qualification. L'évolution du marché du travail décrite dans le sixième impact social plaide en faveur d'un développement différencié de ces approches. 

Dans la dernière édition de son magazine, l’association INSOS explique le supported employment, autrement dit les personnes en situation de handicap ou qui ont besoin de soutien peuvent intégrer le marché du travail. Il permet une recherche d’emploi rapide: la personne peut apprendre directement de ses expériences sur le marché du travail. L’accompagnement après l’embauche devrait durer aussi longtemps qu’il faut pour le bénéficiaire.

Ces dernières décennies, de nombreuses modifications
sont intervenues dans les règlements en matière d’aide sociale, qu’il s’agisse des normes de la CSIAS ou des législations qui, aux niveaux fédéral, cantonal ou communal, touchent les bénéficiaires. Ces modifications constituent souvent un durcissement des conditions d’accès et une restriction des prestations. L’Association professionnelle suisse du travail social (AvenirSocial) a établi un relevé de ces évolutions, essentiellement pour les 20 dernières années. Cette documentation a pour objectif de constituer une référence fiable en la matière et de servir de base pour des analyses.

"Ramadan kommt immer so plötzlich", est le nom de la dernière publication du Centre de recherche religieuse de l'Université de Lucerne. Sur la base de cas concrets, il fournit aux enseignants et aux experts des domaines de l'orientation professionnelle, du travail social et de l'intégration, des conseils et des idées
pratiques. 

L'évolution démographique constitue un défi pour le marché suisse du travail. La pénurie de main-d'œuvre qualifiée risque d'augmenter considérablement, en particulier dans les secteurs de la santé, de l'informatique et de la construction. C'est la conclusion d'une nouvelle étude publiée dans la revue "Die Volkswirtschaft". Les résultats montrent qu'un plus grand nombre de femmes devraient être formées dans l’artisanat, la médecine et l’informatique pour répondre à la demande intérieure de travailleurs qualifiés.

L’étude d’ECOPLAN vise à identifier les principales interfaces dans le domaine des efforts d’intégration en partant du point de vue de l’AC. Il établit un catalogue des interfaces, qui constitue un vaste état des lieux. Sur cette base, il procède à l’évaluation des différentes problématiques et discute des solutions envisageables.

Les chiffres sont éloquents: en 2003, 800'000 adultes suisses avaient des difficultés à lire et 400'000 à effectuer des calculs simples; en 2012, un jeune sur sept au sortir de l’école obligatoire avait des compétences insuffisantes en lecture, ce qui mettait en péril sa formation professionnelle.  Si les autorités privilégient l’insertion professionnelle, certes importante, des personnes peu qualifiées et leur retour rapide à l’emploi, les compétences de base sont aussi indispensables pour leur intégration sociale et leur participation citoyenne.

Faible taux de chômage, salaires élevés et main-d'œuvre qualifiée - la situation sur le marché suisse du travail est encourageante. Toutefois, nombreux seront les défis majeurs qui émergeront dans un avenir proche. L'étude de Deloitte (disponible en allemand et anglais) se concentre sur le point de vue de la main-d'œuvre, afin de proposer des solutions aux futurs défis relatifs au marché du travail, à partir de leurs besoins, perceptions et facteurs de motivation. 

Afin de mieux coordonner les différents acteurs de l'insertion socioprofessionnelle, l'idée a été développée en Argovie de regrouper sous un même toit les principaux acteurs de l’insertion socioprofessionnelle, soit l’AC, l’AI et l’aide sociale. La vision du projet comprenait les objectifs suivants : les demandeurs d'emploi ne devraient jamais avoir plus d'un conseiller à la fois, les employeurs sont conseillés par un seul organisme et les communes reçoivent de meilleures prestations pour l'insertion des bénéficiaires de l'aide sociale. 

Optimiser les interfaces à l’entrée sur le marché du travail. De nombreuses institutions en Suisse soutiennent les demandeurs d'emploi à entrer sur le marché du travail. Il existe de nombreuses interfaces entre l'assurance-chômage et ces institutions. Une étude réalisée par Ecoplan pour le compte du SECO montre où ils se trouvent et comment ils peuvent être améliorés.

Zahlreiche Institutionen unterstützen in der Schweiz Stellensuchende bei der Eingliederung in den Arbeitsmarkt. Zwischen der Arbeitslosenversicherung und diesen Institutionen bestehen viele Schnittstellen. Eine Studie des Beratungsunternehmens Ecoplan im Auftrag des SECO zeigt nun, wo diese liegen und wie sie verbessert werden können.

Chaque année en Suisse, 2'000 jeunes sont empêchés d'accéder au marché du travail en raison de troubles physiques ou psychologiques, ce qui a pour conséquence de les rendre dépendants d'une rente AI. Soucieuse de remédier à cette situation, Compasso a travaillé avec des spécialistes et des employeurs pour définir quatre domaines d'action et huit mesures concrètes destinées à mieux intégrer dans la vie professionnelle les jeunes adultes atteints dans leur santé. Etude en allemand avec résumé en français.

Un quart des jeunes ayant une activité lucrative en 2017 se trouvait dans une relation de travail dite atypique (contrat à durée déterminée, contrat sur appel, sousemploi, etc.). Dans l’ensemble de la population active, ce type de relation de travail est plus rare (14% en 2017). Les périodes courtes de chômage ou des contrats atypiques de courte durée sont en général peu problématiques, alors que les périodes plus longues ont souvent des conséquences négatives sur le parcours professionnel. Par rapport à d’autres pays, la situation des jeunes sur le marché du travail en Suisse peut être qualifiée de bonne. Ce sont là quelques résultats d’une étude (en allemand, avec résumé en
français) établie sur mandat du SECO.

L’Observatoire de l’aide sociale et de l’insertion a présenté une
étude sur les activités de réinsertion (AdR) à Genève. Entre 700 et 800 bénéficiaires de l’aide sociale sont ainsi placés par l’Hospice général dans des associations à but non lucratif, des lieux d’utilité publique ou des services publics. L’étude passe en revue les avantages et les inconvénients des AdR du point de vue des stagiaires, des assistants sociaux et des structures d’accueil.

La plupart des analyses d’impact des mesures du marché du travail en Suisse donnent des résultats positifs, selon une méta-étude commandée par la Commission du fonds de compensation de l’assurance-chômage. La coordination des évaluations entre la Confédération et les cantons mériterait toutefois d’être améliorée.

En Suisse, 80 % des postes vacants sont mis au concours. Dans un cas sur cinq, les postes sont attribués par des canaux invisibles comme le réseau personnel ou les réseaux sociaux. 

Les immigrés s’intègrent rapidement dans le marché du travail. Signe d’une intégration réussie, les hommes obtiennent des revenus comparables aux Suisses et comblent rapidement l’écart initial de participation au marché du travail. Les femmes gagnent même plus que les Suissesses, mais renoncent plus souvent à travailler. 

Le Contrôle fédéral des finances (CDF) a audité l’utilisation des forfaits d’intégration sous les angles de la transparence, de la conformité, de l’économicité et de l’efficacité des instruments de mesure de l’atteinte des objectifs. Les résultats des audits sont positifs. Le CDF a recensé trois domaines à fort potentiel d’amélioration: l’accès à des mesures d’intégration professionnelle adaptées dans le cadre ou en dehors des prestations de l’AI pour les migrants nécessitant un accompagnement d’ordre psychiatrique; l’organisation de cours intensifs de langue intégrant la garde d’enfants en bas âge; l’apprentissage (continu) de la langue pour les migrants
actifs dans le monde du travail.

C’est ce que montre une étude de l’Initiative des villes pour la politique sociale portant sur tous les jeunes de 17 ans soutenus par l’aide sociale en 2010 dans les quatorze cités impliquées. Seuls 8% restent durablement à l’aide sociale. La plupart d’entre eux parviennent, temporairement ou durablement, à gravir les marches de la réussite sociale: 76% de ces jeunes ne dépendaient plus d’un soutien à l’âge de 23 ans. 

L’automatisation engendrera des perturbations sur les marchés du travail et modifiera la nature même des emplois. Selon une étude (en anglais, avec résumé en français) menée par le cabinet McKinsey, environ 20 à 25% des tâches en Suisse, soit 1,0 à 1,2 million d’emplois, pourraient être automatisées d’ici à 2030. 

Les programmes d’intégration ont une influence positive sur l’insertion professionnelle et sociale des participants. C’est ce que montre une étude (en allemand), dans le cadre de laquelle l’outil WiMe-Int a été développé. Fait marquant: plusieurs améliorations significatives n’apparaissent qu’après un certain laps de temps. Afin d’évaluer plus précisément cet impact, il convient de faire la distinction entre les programmes d’intégration sociale et les programmes d’intégration professionnelle. Les participants aux programmes d’intégration professionnelle sont ceux qui, juste après la fin (provisoire) dudit programme, ont progressé le plus.

La formation continue et la réorientation des demandeurs d’emploi ne font pas partie de la mission fondamentale de l’assurancechômage (AC). Selon un rapport, cette dernière dispose pourtant d’instruments aptes à soutenir ces personnes lorsqu’il s’agit d’adapter leurs compétences à l’évolution des exigences du marché du travail.

Sur mandat de la Commission de surveillance du fonds de compensation de l’assurance-chômage, le Bureau de recherche B,S,S., a mené une étude de synthèse sur l'utilisation et l'impact des mesures du marché du travail (AMM). L'étude analyse plusieurs évaluations des MMT menées au cours des vingt dernières années et formule des recommandations concernant ces mesures et leurs méthodes d'évaluation. Etude en allemand avec résumé en français.

La recherche d'emploi se fait surtout via les plateformes en ligne. Principaux canaux utilisés pour la recherche d’un job, les plateformes d’emploi en ligne ne cessent de prendre de l’importance. Elles sont suivies par les sites Internet des entreprises et les réseaux personnels. C’est ce que montre une étude menée par JobCloud, en collaboration avec l’institut LINK.

Une expertise externe mandatée par le SECO a examiné le cadre possible d’une collaboration entre l’assurance-chômage et d’autres instances relevant de la sécurité sociale, notamment l’AI et l’aide sociale. Elle a révélé qu’une telle collaboration est admise si chaque dossier est placé sous la responsabilité d’une seule institution. 

Comment concevoir des programmes efficaces pour la qualification des adultes? Un atelier organisé dans le cadre du Programme national contre la pauvreté s’est penché sur la question. A l’issue des présentations et des tables rondes, les participants ont formulé un ensemble de recommandations relatives à l’information ainsi qu’au financement des formations initiales et continues. Voir la documentation.

Jeunes à l'aide sociale: une meilleure coordination est nécessaire. Le risque de dépendre de l’aide sociale est supérieur à la moyenne pour les jeunes sans formation. De nombreuses offres d’assistance existent dans les cantons et les villes, mais elles sont mal coordonnées, voir la nouvelle étude du Programme contre la pauvreté (en allemand, avec résumé en français).

Une série de mesures visent à faciliter l’insertion professionnelle de jeunes défavorisés. Dans le cadre de la publication d’un livre, les auteures de cet article ont salué pour la première fois les effets réels de ces mesures et tirent des conclusions globalement positives. Article panorama.

Une évaluation réalisée sur mandat du SEFRI établit une typologie de l’encadrement individuel spécialisé (EIS) et dresse un panorama des différentes formes de mise en œuvre de cette mesure dans les cantons. Elle se penche sur la satisfaction des différents acteurs et identifie les facteurs contribuant au succès de l’EIS. Enfin, des recommandations sont émises dans l’objectif d’améliorer la mise en œuvre. Etude en allemand et synthèse en français.

Le recours récurrent à l’aide sociale concerne environ un tiers
des cas. Une étude (en allemand) de la Haute école spécialisée bernoise a relevé dix facteurs qui pourraient être considérés
comme importants pour une intégration durable.

Plus de 900 personnes ont répondu à un questionnaire qui passait en revue leur situation personnelle et professionnelle, le déroulement de la réadaptation et les effets subjectivement ressentis en termes d’intégration sociale et professionnelle. Le questionnaire a permis d’identifier plusieurs facteurs de succès qui permettent de renforcer les chances de réussite d’une mesure de réadaptation. Etude en allemand avec résumé en français.

Entre 2003 et 2016, l’efficacité du service public de l’emploi s’est
améliorée, comme le montre une étude réalisée par le bureau de conseil B,S,S. La durée moyenne de perception d’indemnités journalières a ainsi baissé de 4,5%, soit d’environ huit jours, et le taux de chômage de longue durée a également diminué de 3,3 points de pourcentage, ce qui correspond à un recul d’environ 11%.

A l’avenir, il y aura une pénurie de main-d’œuvre plutôt que de travail, explique Patrik Schellenbauer dans une interview avec Bastien Heiniger de l’«Handelszeitung». Les Digital natives n’ont pas forcément une meilleure compréhension de la technologie numérique que les personnes plus âgées. Il s’agit d’une opportunité pour les personnes de plus de 50 ans et un défi pour les jeunes.

La formation et la formation continue permanente des travailleurs et travailleuses sont fondamentales pour conserver toutes ses chances sur le marché du travail et pour l’employabilité. En Suisse, la responsabilité à cet égard en incombe principalement à la personne. Ce sont justement les travailleurs et les travailleuses peu qualifiés pour lesquels les employeurs ne dispensent pas suffisamment de formations. Comme le montre un nouveau rapport, l’assurance-chômage se retire elle aussi de sa responsabilité. Une telle attitude rendra difficile la maîtrise des défis de la numérisation.

Selon une enquête réalisée en Suisse, il n’y a pas d’inadéquation entre les qualifications professionnelles des chômeurs et les profils exigés par les entreprises. Cela n’a pas empêché tant le nombre de postes vacants que celui des demandeurs d’emploi d’augmenter après la crise économique.

Veut-on travailler jusqu’à l’âge ordinaire de la retraite ou en anticiper l’instant ? Un gain complémentaire risque-t-il de diminuer le revenu disponible ? Beaucoup d’assurances sociales n’incitent guère à travailler ou à augmenter son activité. Une étude montre quelques façons d’y remédier.

 Les trois dernières réformes de l’AI en Suisse ont cherché à enrayer l’augmentation des coûts en exigeant de la part des assurés davantage d’efforts de réinsertion professionnelle. Dans sa thèse doctorale, Emilie Rosenstein met en lumière l’ambivalence des changements opérés.

Une équipe de recherche de l'’EPFZ et de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse a présenté la deuxième partie d’une étude sur la numérisation dans l’économie suisse.

En collaboration avec l'UE, l'OCDE a publié un recueil de bonnes pratiques de différentes entreprises sociales issues de plusieurs pays. Il tire les leçons des politiques d’aide au développement des entreprises sociales à partir de l’analyse de 20 initiatives menées dans plusieurs pays de l’Union européenne, couvrant tout un éventail de domaines d’action politique allant des cadres juridiques au financement, en passant par l’accès au marché et de structures de soutien, jusqu’aux questions de formation et de compétences. 

La très grande majorité des demandeurs d’emploi sont satisfaits des prestations de service des ORP et des caisses de chômage. C’est ce que révèlent les résultats d’une enquête en ligne du SECO, menée dans toute la Suisse auprès de 36’000 personnes. Les personnes interrogées voient cependant un potentiel d’amélioration en ce qui concerne le recours aux mesures du marché du travail.

Une étude de Travail.Suisse s'est intéressée au rôle des CCT dans l'intégration professionnelle des personnes aux capacités temporairement diminuées, afin de mettre en évidence les réglementations actuelles pertinentes et de définir des domaines d'intervention.

Le 8 novembre 2017, le Conseil fédéral a approuvé le rapport sur les conséquences de la transformation numérique sur le marché du travail. Même à l’ère du numérique, il conserve comme objectifs principaux une forte participation au marché du travail et des emplois de qualité. Le rapport arrive à la conclusion suivante: le marché du travail se trouve dans une situation favorable et profitera d’une amélioration rapide et ciblée des conditions-cadre de la numérisation. Des mesures doivent être prises notamment dans le domaine de la formation. Un assouplissement des assurances sociales sera par ailleurs examiné.

Selon une étude de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), la 4e révolution industrielle accroît l’efficacité économique globale et améliore les niveaux de vie. Les auteurs du dernier World Trade Report reconnaissent que les avancées technologiques et l’ouverture commerciale peuvent aussi avoir des effets négatifs, comme le relate un article du Temps. Le décalage entre les nouvelles compétences exigées par l’économie mondiale et les compétences plus anciennes de nombreux travailleurs constitue un problème très important. Selon le rapport, l’enjeu majeur réside dans la capacité des travailleurs de quitter les secteurs en déclin pour ceux en pleine croissance.
Étude en anglais

Le guide « Un produit, une histoire » qui a été publié dans le magazine INSOS en octobre 2017 donne des impulsions précieux concernant la commercialisation du produit

L'instruction "Trois étapes pour un produit convaincant" à été publié dans le magazine INSOS en octobre 2017. Elle offre une aide précieuse pour le développement de produits artisanaux au sein d’organisations actives dans l’insertion socioprofessionnelle.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Lausanne a évalué un projet pilote du Canton de Vaud et de la Ville de Lausanne visant à mieux accompagner des demandeurs d’emploi marginalisés. Accueillis au sein d’une Unité commune réunissant des conseillers en placement et des assistants sociaux, les bénéficiaires ont été plus nombreux à sortir de l’assistance grâce à l’emploi que les personnes prises en charge uniquement par l’aide sociale.

Das Ziel der im Auftrag des SECO durchgeführten Studie lautete, die Veränderungen der Kompetenzanforderungen auf dem schweizerischen Arbeitsmarkt im Zuge der Digitalisierung in den letzten zehn Jahren empirisch zu untersuchen. Dabei zeigen sich Kompetenzanforderungen auf verschiedenen Ebenen im Arbeitsmarkt, namentlich auf Ebene der Branchen, der Berufe, der Tätigkeiten, der Qualifikationen und der individuellen Kompetenzen im engeren Sinne. Um ein umfassendes Verständnis der Veränderungs- und Anpassungsprozesse auf dem Arbeitsmarkt zu erleichtern, fokussierten die Verantwortlichen nicht ausschliesslich auf individuelle Einzelkompetenzen, sondern analysierten die Veränderungen auf allen genannten Ebenen des Arbeitsmarktes.

Les autorités imposent des conditions strictes aux programmes de formation et d’insertion. Les mandats doivent aussi régulièrement refaire l’objet d’appels d’offres publics. Tout cela entrave la capacité d’innovation et d’amélioration continue des programmes.

Cette recherche traite de l’insertion professionnelle des bénéficiaires de l’aide sociale de longue durée, sous l’angle des ressources mobilisées par ces derniers pour réussir une insertion professionnelle durable. Les ressources ont principalement trait aux dimensions motivationnelles et aux compétences sociales de l’individu, alors que les freins concernent avant tout des problématiques sociales comme la violence domestique et des problèmes de santé. Cette recherche fait l'objet du dossier du mois de juillet de l'ARTIAS et une interview de l’auteur est à lire dans l’édition 3/2017 de PANORAMA.

La publication de l’OFS relative aux chômeurs inscrits contient, en plus des tableaux sur l'année 2016, une description générale des bases conceptuelles et de la systématique appliquée. La statistique renseigne sur l'évolution du chômage par région, sexe, nationalité, âge, durée, fonction exercée, activité économique et groupe de professions. La présente publication fournit en outre des informations sur le nombre d'emplois vacants annoncés ventilés par cantons et selon le temps de travail, ainsi que des indications détaillées sur les arrivées en fin de droits en 2016 (notamment sous un angle ¬analytique); elle donne également une vue d'ensemble des bénéficiaires d'indemnités journalières, des montants payés et de la durée d'indemnisation. En outre, cette publication contient également des statistiques relatives à la réduction de l'horaire de travail et aux indemnités perçues dans ce cadre.

La numérisation et l’interconnexion ont initié une 4e révolution industrielle qui a abouti à l’augmentation du nombre d’actifs avec des qualifications plus élevées ou plus faibles, tandis que le nombre de travailleurs au bénéfice de qualifications moyennes baisse. Mais qu’en sera-t-il dans le futur? Une étude résume les connaissances actuelles et émet des hypothèses pour l’avenir. 

En Suisse, les autorités publiques investissent beaucoup pour fournir aux chômeurs·ses des cours, des formations et d’autres actions connues collectivement comme mesures de réinsertion professionnelle. Généralement, on suppose que la participation à ces mesures augmente les chances des chômeurs·ses de trouver un emploi. Toutefois, la recherche montre que participer à une mesure n’est pas toujours bénéfique. Dans ce contexte, Giuliano Bonoli et son team ont décidé d’enquêter sur la façon dont les employeurs·ses du secteur de l’hôtellerie perçoivent la participation à ces mesures de réinsertion et avons constaté qu’elle n’est pas toujours considérée comme un atout.

en bref

Les collectivités publiques suisses, ainsi que les régimes sociaux fédéraux ou cantonaux, confient des mandats à des tiers publics ou privés pour l’accomplissement de tâches relevant notamment de la réadaptation ou de l’insertion socioprofessionnelle et de la formation des adultes. De manière générale, on tend désormais à acheter des prestations plutôt qu’à soutenir les entités qui les délivrent. Se pose alors la question des modalités selon lesquelles les collectivités procèdent à ces achats. L'ARTIAS a développé quelques recommandations en matière de contrats de prestations. 

Pour son monitorage de la pauvreté, Caritas a interpellé les cantons concernant leur engagement en matière d’insertion professionnelle. Seuls six d’entre eux ont mis en place une stratégie ad hoc, les autres se limitant à favoriser la réinsertion la plus rapide possible des chômeurs.

L'économie digitale offre des horizons nouveaux et il ne s'agit pas pour l'Europe de la subir mais bien de s'en saisir, afin d'en tirer le meilleur profit social. Cette note d'analyse présente le cadre stratégique dans lequel évolue la formation inclusive au numérique. Les auteurs mettent effectivement en évidence les actions d'inclusion numérique, portées en particulier par des acteurs de l'économie sociale et solidaire, parfaitement inscrites dans une cohérence de stratégies et de politiques européennes. 

Un dossier de l’ARTIAS (Association romande et tessinoise des institutions d’action sociale) compare l’aide sociale dans les six cantons romands du point de vue de l’organisation, du fonctionnement et du financement.

Le rapport sur la migration présente des faits et des chiffres sur tous les domaines d’activité du Secrétariat d’Etat aux migrations. Il se propose d’apporter un peu de clarté sur un sujet qui nous concerne tous, en mettant en évidence les différentes facettes de la gestion des migrations.

Cette étude analyse un des paradoxes auxquels doit faire face actuellement le dispositif d’aide sociale en Suisse: à vocation transitoire, l’aide sociale devient un soutien durable pour un nombre important de personnes. L’éloignement durable du marché de l’emploi, le cumul de mesures non abouties et la survenance de nouveaux problèmes de santé tendent à dégrader les situations et à empêcher la sortie du dispositif. 

Une nouvelle brochure en ligne du Secrétariat d'Etat à l'Economie en collaboration avec l'Union patronale suisse montre à partir d'exemples de la pratique des entreprises la réussite de l'emploi des travailleurs âgés. La publication doit sensibiliser les employeurs et les travailleurs sur cette thématique.

En 2015, IKEA Suisse a introduit un programme de stages de trois ans pour les réfugiés, compte tenu du nombre élevé de réfugiés et de personnes admises à titre provisoire qui sont entrés en Suisse. Dans cette boîte à outils, ils rendent compte de leurs expériences avec le projet et décrivent, du point de vue de l'employeur, ce qui doit être pris en compte lors de la planification de l'emploi d'un réfugié, pendant le recrutement ainsi que pendant l'accompagnement au sein de l'entreprise.

New information and communications technologies have revolutionised work and life in the 21st century. The constant connectivity enabled by these devices allows work to be performed at any time and from almost anywhere. This joint report by the ILO and Eurofound synthesises the findings of national studies from 15 countries, plus the European Working Conditions Survey, to consider the effects of telework and ICT-mobile work on the world of work.

C'est un cercle vicieux: les demandeurs d'emploi qui essuient des refus à répétition perdent l'estime d'eux-mêmes et se démotivent. La perspective d'un nouvel emploi s'estompe, tandis que leur savoir professionnel s'amenuise. Sur mandat du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), la Haute école spécialisée de Berne a réalisé une étude sur la réinsertion professionnelle après le chômage: quels facteurs influencent la réinsertion des chômeurs?

Die Öffnung des Arbeitsmarktes und der Zugang zu Bildung für Asylsuchende, aber auch deren Administrativhaft unterscheiden sich deutlich von Kanton zu Kanton. Dies zeigen drei Studien des Nationalen Forschungsschwerpunktes zu Migration und Mobilität «nccr – on the move», der von der Universität Neuenburg koordiniert wird. Die Ergebnisse sind in drei Publikationen für die Öffentlichkeit zusammengefasst.

Les utilisateurs de la plateforme formationprofessionnelle2030.ch ont été invités à se prononcer, par le biais d’un vote, sur l’importance de neuf mégatendances pour la formation professionnelle. Ils ont également eu la possibilité de participer à un débat autour de ces mégatendances. Le présent document expose les principaux résultats du débat et du vote.

Brèves informations détaillant les niveaux d'éducation et les transitions éducatives, avec focalisation sur la formation professionnelle et la préparation au choix professionnel.  

(disponible en 7 langues, CHF 18) 

Les relations qu’entretient un jeune avec ses proches, notamment avec ses parents, sont essentielles dans le processus du décrochage et d’une éventuelle reprise de formation. Une nouvelle étude du Service genevois de la recherche en éducation (SRED) donne la parole aux parents des jeunes qui ont interrompu leur formation au niveau secondaire II. Elle permet de mieux connaître l’expérience vécue par les parents, leurs points de vue et leurs besoins de soutien. L’étude, qui s’inscrit dans une série de publications sur les interruptions prématurées de formation dans le canton de Genève, montre qu’il serait judicieux de renforcer les échanges entre les familles et les acteurs institutionnels concernés par cette problématique. 

Dans le but d’encourager les échanges entre cantons, villes et communes sur les approches innovantes en matière de prévention de la pauvreté, une conférence nationale a été organisée le 25 janvier 2016 à Berne. Les projets présentés à cette occasion ont fait l’objet d’une étude.  
Le présent rapport synthétise les résultats de l’enquête menée par la Haute école spécialisée de la Suisse du Nord-Ouest (FHNW). Cette étude a identifié des projets dans différents domaines de la prévention de la pauvreté (encouragement précoce, insertion professionnelle, et transition entre scolarité obligatoire et formation ou vie professionnelle), et a analysé leur caractère innovant selon les critères suivants : a) nouvelle idée fondamentale en matière de lutte contre la pauvreté ; b) approches et méthodes innovantes ; c) concentration sur de nouvelles problématiques sociales ; d) coup de projecteur sur des groupes cibles relativement négligés jusqu’ici ; e) modèles particulièrement efficaces et transposables à d’autres contextes.  

La modernisation des relevés du domaine de la formation et l'introduction d'un identificateur individuel ont créé une nouvelle base qui permet d'analyser les trajectoires éducatives des élèves et des étudiants dans le système de formation suisse. Il est ainsi possible de fournir de nouvelles réponses à de nombreuses questions sur le fonctionnement de ce système et de contextualiser les transitions observées, par exemple en termes de statut migratoire et d'origine sociale.

La présente publication, rédigée dans le cadre du projet «Analyses longitudinales dans le domaine de la formation» (LABB) de l'Office fédéral de la statistique (OFS), utilise les nouvelles potentialités des registres et enquêtes de l'administration fédérale relatifs aux personnes pour étudier pour la première fois la transition à la fin de l'école obligatoire dans sa globalité.

Une étude analyse l'écart salarial entre hommes et femmes en Suisse, utilisant les données du Panel suisse des ménages. Les résultats démontrent que les femmes continuent de gagner moins que les hommes en Suisse, malgré les mêmes dotations. Une des raisons principales de cet écart est la ségrégation occupationnelle: les femmes et les hommes occupant des postes dominés par des femmes ont des salaires inférieurs à ceux dominés par des hommes. Pour atteindre une distribution égal des catégories d'emploi, 40% des femmes et des hommes en emploi devraient changer de travail. L'écart est particulièrement important parmi les employés travaillant à temps partiel, en-dessous de 50%. Les cohortes plus jeunes semblent cependant moins exposées à ces différentiels de salaire.  

À l’heure actuelle, le lien entre le relèvement de l’âge minimal pour l’octroi d’une rente d’invalidité et une meilleure réadaptation professionnelle n’est pas prouvé. Telle est l’une des conclusions de l’étude comparative sur les réformes engagées dans cinq pays européens afin d’éviter le recours aux rentes d’invalidité. Les résultats de cette étude confortent l’objectif de la révision « Développement continu de l’AI » : plus une personne est jeune, plus les efforts déployés pour l’insérer doivent être intenses. Le rapport de recherche démontre en outre que les pays concernés poursuivent les mêmes objectifs que la Suisse. Ils font avancer la coordination des mesures de réadaptation pour que les rentes ne soient octroyées qu’en cas de nécessité effective et le plus tard possible. 

Deux ans après le lancement des programmes d’intégration cantonaux, on constate que le cap choisi a fait ses preuves. En effet, ces programmes offrent la souplesse escomptée et se révèlent être des instruments propres à favoriser la promotion de l’intégration. Si les progrès déjà réalisés diffèrent d’un canton à l’autre, les défis à relever sont partout considérables, notamment en raison de la situation qui prévaut dans le domaine des réfugiés.

Le Programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté s’est intéressé aux bonnes pratiques en matière d’encouragement précoce et de soutien des parents dans le choix professionnel de leurs enfants. Deux rapports de recherche ont été élaborés. Ils servent de base à deux guides qui sont publiés simultanément. Ces guides offrent une aide à l’orientation pour les professionnels sur le terrain. Les rapports sont publiés en allemand, avec résumé en français et en italien.  

En 2015, près de quatre mères sur cinq sont professionnellement actives en Suisse. Cette forte participation au marché du travail va de pair avec la généralisation du travail à temps partiel, puisque quatre mères sur cinq exercent leur activité professionnelle avec un taux d’occupation réduit. Sur la base de l’enquête suisse sur la population active (ESPA), cette étude montre les conséquences de la maternité sur la vie professionnelle des femmes. 

Les entreprises sociales poursuivent un objectif à la fois économique et social. Elles offrent des opportunités d’emploi et de formation aux personnes exclues du marché du travail et contribuent grandement à leur intégration sociale et professionnelle. Telle est la conclusion du rapport que le Conseil fédéral a rédigé en réponse à un postulat sur le rôle des entreprises sociales en Suisse. 

La réussite d’une économie tient au lien étroit entre les protagonistes du système éducatif et du monde du travail. Il s’agit d’une condition préalable essentielle pour que la formation professionnelle puisse améliorer la situation des jeunes sur le marché du travail. Dans le cadre d’une étude comparative internationale, le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) a analysé l’ampleur du lien entre les acteurs des deux systèmes et en a mesuré l’intensité sur la base d’une enquête auprès d’experts de 20 pays répartis en deux groupes, ceux qui présentent respectivement les meilleurs résultats de l’étude PISA et les meilleurs résultats sur le marché de l’emploi des jeunes.

Avec un taux de chômage et des tensions sociales croissants, l’insertion socio-professionnelle est un enjeu central, aussi bien sur le plan individuel que pour la cohésion sociale. Les entreprises d’insertion en sont un outil majeur. Dans cette étude, PLS et la Fédération des entreprises d’insertion évaluent leur situation, leurs difficultés et proposent des solutions concrètes pour améliorer et perpétuer ce modèle d’entreprise sociale.  

Cette étude pointe entre autres la dualité de l’État comme moteur et frein à la performance de l’entreprise d’insertion et propose de redéfinir et simplifier les relations entre État et EI. Elle met en évidence le rôle des stratégies de concentration comme nouvelle arme de l’entreprise d’insertion et propose des pistes pour une politique de gestion des ressources humaines innovante et plus performante. 

Avec l’acceptation de l’initiative sur l’immigration de masse le 9 février 2014, le Conseil fédéral a souhaité renforcer les domaines en manque de personnel qualifié (Fachkräfteinitiative), dont fait partie le travail social.
Les conclusions de cette étude ne sont pas surprenantes pour les acteurs et actrices du travail social : "L’étude montre aussi la difficulté de mettre en relation l’évolution de l’emploi, facilement mesurable, avec l’évolution de la valeur produite par le domaine social, à la fois difficile à définir et à mesurer. Il est très difficile, voire impossible de mesure la productivité dans le domaine social."
Cette étude n’est pourtant pas à rejeter en bloc : elle montre les difficultés pour le travail social à développer une véritable méthode et méthodologie pour prouver son action, condition indispensable pour être entendu en politique. 

Das Jugendprojekt LIFT wurde im Rahmen einer Masterarbeit am Eidgenössisches Hochschulinstitut für Berufsbildung hinsichtlich seiner mittelfristigen Wirkung evaluiert. Die Ergebnisse sind in diesem Bericht zusammengefasst.

La publication fournit des repères parmi la vaste gamme des données sur l’emploi. L’information y est structurée de manière à procurer une vue d’ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s’y rapportent. Parmi les domaines traités, on trouve l’activité professionnelle, les heures de travail, le chômage, les places vacantes, les aspects dynamiques du marché du travail, la structure et l’évolution des salaires et la comparaison de certains indicateurs avec ceux d’autres pays. 

Selon les résultats d'une nouvelle étude, la période durant laquelle les requérants d'asile attendent sur la décision d'asile est en lien direct avec leur intégration sur le marché du travail. L'évaluation des données des requérants d'asile qui ont demandé l'asile en Suisse entre 1994 et 2004 démontrent qu'une année d'attente supplémentaire réduit la probabilité de trouver un emploi de 4-5 pour-cent. Cet effet demeure également constant concernant différents sous-groupes comme le sexe, la provenance ou l'âge à l'arrivée en Suisse. Ces résultats mènent à la conclusion qu'une réduction du temps d'attente de la décision d'asile peut contribuer à réduire les dépenses publiques et mieux exploiter le potentiel économique des réfugiés grâce à une meilleure insertion sur le marché du travail. 

Depuis 1991, l’Office fédéral de la statistique (OFS) réalise chaque année l’enquête suisse sur la population active (ESPA) sur mandat du Conseil fédéral. Cette enquête téléphonique auprès des personnes livre des données représentatives sur la structure socio-économique de la population résidante permanente de la Suisse et sur sa participation à la vie active. L’ESPA est réalisée auprès d’un échantillon représentatif reposant sur environ 125’000 interviews annuelles.

Début 2015, le Secrétariat d’Etat aux migrations SEM a mandaté une étude sur l’évaluation du potentiel des personnes réfugiées et admises à titre provisoire. L’objectif était de constituer une base pour l’introduction ou le développement d’un case management (gestion des cas) pour les personnes réfugiées et admises à titre provisoire. L’évaluation du potentiel est un élément central de ce case management et sert de point de départ pour l’élaboration d’un plan d’intégration individuel. Le rapport comprend un état des lieux ainsi que des études de cas qui démontrent que l’évaluation du potentiel est déjà réalisée dans de nombreux cantons et qu’elle est souvent intégrée dans une gestion des cas. Grâce à un sondage auprès de praticiennes et praticiens, l’étude a pu identifier les éléments clés que devrait contenir une évaluation du potentiel des personnes réfugiées et admises à titre provisoire. Ainsi, il est notamment essentiel pour une intégration professionnelle réussie que des clarifications aient lieu dans la "pratique", par exemple dans le cadre d’un stage.

Les personnes qui étaient au chômage entre 19 et 23 ans ont, par la suite, plus de peine à réintégrer le marché du travail. Telle est la conclusion d’une étude menée sur la base des enquêtes longitudinales TREE. Cette conséquence est due aux « effets de cicatrisation » de cette expérience négative, dont les séquelles sont longues à guérir. Si l’on compare des personnes ayant connu une période de chômage à celles au profil semblable qui n’en ont pas subi, on constate que les premières ont moins de probabilités, à 26 ans, d’être inintégrées sur le marché du travail. Et si celles-ci ont un emploi, leur salaire est plus bas et elles sont moins satisfaites de leur parcours professionnel. L’étude repose toutefois sur un faible échantillon de population et les auteurs recommandent d’interpréter leurs résultats avec prudence.

©Panorama

L'étude, au nom de SAVOIRSOCIAL, démontre que, d'ici à 2024, dans les domaines d'accompagnement et d'encadrement des enfants, des adolescents, des personnes en situation de handicap ou des personnes âgées, environ 45'000 à 59'000 employé qualifiés supplémentaires seront nécessaires. Au cours des 20 dernières années, le domaine social a enregistré une hausse annuelle de l'emploi d'environ cinq pour cent par an. Les trois domaines d'activité étudiés – Accompagnement d'enfants et d'adolescents, Accompagnement de personnes en situation de handicap et Encadrement de personnes âgées – emploient actuellement environ 97'000 personnes. Parmi les travailleurs se trouvent plus de femmes (81%) et des jeunes personnes (35% des personnes ont moins de 30 ans), ainsi que relativement peu d’étrangères/étrangers (12%). Le taux d’occupation à temps partiel est relativement élevé (64%), au même titre que le nombre de travailleurs sans diplôme professionnel spécifique (selon les professions, jusqu’à 30%). En 2015, près de la moitié des entreprises interrogées (47%) étaient confrontées à des problèmes de recrutement de personnel. Selon l’étude, la demande de personnel supplémentaire nécessaire sera en grande partie couverte par les nouveaux jeunes diplômés. Parallèlement, la branche sociale restera dépendante de main-d’œuvre étrangère.  

En matière de politique de formation, les cantons et la Confédération ont pour objectif d’augmenter à 95 % le taux de diplômés de la scolarité postobligatoire chez les moins de 25 ans. Les adolescents et jeunes adultes qui arrivent en Suisse entre 16 et 25 ans sont considérés comme un groupe cible prioritaire. Une partie partie d'entre eux présente un risque accru de ne pas parvenir à suivre une formation postobligatoire et de se retrouver plus tard au chômage et dépendants de l’aide sociale.

Ainsi, le Secrétariat d’Etat aux migrations SEM a chargé le bureau d’études de politique du travail et de politique sociale BASS AG, dans le cadre d’un projet de la CII, de dresser un état des lieux détaillé des structures, mesures et formes de collaboration qui existent dans le domaine de la participation à la formation postobligatoire des adolescents et jeunes adultes arrivés tardivement en Suisse.

L’état des lieux permet une vue d’ensemble quantitative des groupes-cibles arrivés en Suisse pendant la période 2008–2013. Des possibilités d’amélioration sont proposées dans les champs d’action telles l’information et conseil, promotion de la langue, élimination d’obstacles par rapport aux mesures de formation, promotion d’intégration systématique dans le cadre de la formation postobligatoire ou encore le renforcement de la coordination interinstitutionnelle.

Le chômage ne présente un risque que lorsque celui-ci s’étend sur plus d'un an, et de manière répétée. Des études ont montré que les personnes plus âgées, divorcées, sans formation professionnelle ou originaires de pays non membres de l’UE étaient nettement plus menacées par le chômage de longue durée et ainsi plus susceptibles de recourir à l’aide sociale.

En comparaison internationale, le taux de chômage de longue durée en Suisse se situe à un niveau nettement inférieur à la moyenne des pays de l’UE. Ainsi, entre 2004 et 2007, la part des chômeurs de longue durée dans le nombre total de chômeurs a oscillé autour de 20 %. Les personnes de plus de 50 ans sont davantage concernées par ce phénomène.

Pour répondre au risque de chômage de longue durée, la loi sur l’assurance-chômage (LACI) a prévu divers instruments, tels que le système d’indemnisation spécifique pour les personnes de plus de 55 ans ainsi qu'un éventail d'instruments "actifs": le conseil, le placement et les mesures relatives au marché du travail - MMT (programmes d’emploi temporaire, stages professionnels ou de formation, cours, etc). En page 15 figure le nombre de personnes, par âge, ayant participé en 2014 aux différents types de MMT.

L’insertion sociale et professionnelle fournit la protection la plus durable contre la pauvreté, grâce à des mesures spécifiques qui renforcent les ressources propres des personnes sans emploi.
Les entreprises d’insertion sociale et professionnelle jouent un role important dans la prévention et de la lutte contre la pauvreté. Elles contribuent au maintien et au renforcement des compétences sociales et professionnelles de leurs bénéficiaires, et leur confient des tâches proches du marché du travail.

Dans le cadre du Programme national contre la pauvreté, une étude exploratoire réalisée par trois Écoles supérieures identifie les facteurs de succès de tells entreprises.

L’insertion est une thématique largement étudiée, mais peu sous l’angle de ses échecs. Cette analyse propose un regard nouveau sur l’insertion socioprofessionnelle, en étudiant les mécanismes à l’œuvre dans les dispositifs d’aide lorsque des personnes se retrouvent durablement en marge du marché du travail.
L’analyse des échecs de l’insertion permet de conclure que les bénéficiaires durablement sans solution d’insertion sont à la fois le résultat et la condition du fonctionnement des dispositifs d’aide à l’insertion.

L'article conclut en évoquant ce qui se passerait au cas où les échecs de l'insertion étaient rendus visibles. Selon l'auteur, la non-insertion - qu'elle soit visible ou cachée – est au coeur de la question sociale contemporaine.

Jusqu'à ce jour, il n’existait pratiquement pas d’information sur les jeunes rentiers AI en Suisse. Une étude de l’OFAS vient compléter cette lacune: elle analyse les dossiers AI de 500 assurés âgés de 18 à 29 ans.

L'étude montre que les jeunes bénéficiaires d’une rente AI sont souvent affectés de troubles psychiques précoces et graves dus à des causes organiques (déficience intellectuelle, troubles du développement prononcés, schizophrénie) ou associés à des difficultés biographiques graves pendant la petite enfance (par ex. troubles de la personnalité).Dans l’ensemble, près de la moitié des troubles psychiques se manifestent avant la scolarisation.

S’agissant du parcours scolaire, plus de 40 % de jeunes rentiers n’ont pas dépassé le niveau secondaire I; 50 % environ ont suivi une formation du degré secondaire II. Un quart des jeunes rentiers n’a jamais exercé d’activité lucrative avant l’octroi de la rente AI, ni sur le marché primaire de l’emploi, ni même dans un environnement protégé. Les difficultés familiales sont également plus fréquentes parmi les jeunes bénéficiaires de rente : un tiers environ des dossiers mentionnent une maladie psychique chez le père ou la mère.

Enfin, l’étude émet huit recommandations pour éviter désormais les mises en invalidité précoces.

Il est possible de télécharger l'étude complète en allemand, qui comprend un résumé de 14 pages en français.

• Lire le communiqué et les recommandations sur le site de l'OFAS

L'Office fédéral de la statistique présente une étude de la statistique suisse de l'aide sociale, qui analyse son évolution sur 10 ans. Le taux d’aide sociale est de 3,2%, comme en 2005, avec un nombre de bénéficiaires de +10%, passant de quelque 238'000 en 2005 à 262'000 personnes en 2014. Les dépenses ont totalisé 170,9 milliards de francs en 2013 (chiffres provisoires), dont près de 90% de frais sont directement affectés aux prestations sociales pour couvrir les risques et besoins sociaux.

Les populations les plus à risque demeurent les enfants, les personnes de nationalité étrangère, les personnes divorcées et celles qui n’ont pas de formation post-obligatoire. Le risque de dépendre de l’aide sociale a aussi augmenté de 1,9% à 2,7% entre 2005 et 2014 chez les personnes de 55 ans et plus. Les personnes sans formation post-obligatoire sont proportionnellement plus nombreuses parmi les bénéficiaires de l’aide sociale : leur part est passée de 42,9% à 46,3% entre 2005 à 2014.
La répartition géographique du taux d’aide sociale en 2014 montre que ce taux est plus élevé dans les régions urbaines.

Professeur à l’Université de Lausanne et spécialiste des politiques d’emploi et de l’insertion professionnelle, Giuliano Bonoli évoque – dans une interview de la revue Panorama – plusieurs pistes pour la réinsertion des chômeurs de longue durée. Méfiance des employeurs, discrimination selon la nationalité, difficulté à réseauter, les chômeurs de longue durée sont discriminés à plusieurs égards. Comme canal alternatif, le Professeur Bonoli envisage le test, soit l’intégration d’une entreprise par le biais d’un stage, d’un contrat à durée déterminée ou d’une mission temporaire. Avec ce système, les entreprises sont plus enclines à prendre des profils à risque. Un autre canal possible consiste à établir une relation de confiance entre le placeur et l’entreprise. Un domaine sur lequel la recherche scientifique doit encore se pencher a trait aux compétences non cognitives (persévérance, patience, capacité à s’entendre avec d’autres personnes, etc.), mais plus difficiles à tester.

Les offices régionaux de placement (ORP) du canton de Fribourg, en collaboration avec le SECO et des chercheurs, ont testé un tel instrument, nous apprend la revue “La vie économique”. Le "baromètre des chances de réinsertion" devrait permettre aux conseillers ORP de déterminer le risque que présente une personne de rester longtemps au chômage. Pour l’heure, le bilan est mitigé. L’intégration dans la pratique, le rapport entre l’effort et l’utilité ainsi que l’exactitude des prévisions du baromètre laissent encore à désirer. En revanche, le projet a permis de démontrer qu’en moyenne, les conseillers sous-estiment la durée de chômage à prévoir et qu’ils ne parviennent pas à différencier suffisamment les situations à risque liées au chômage.

En 2014, près de 262’000 personnes ont bénéficié de l’aide sociale économique en Suisse. Par rapport à 2013, le taux d’aide sociale est resté inchangé à 3,2% malgré une hausse du nombre de bénéficiaires selon le bulletin de décembre 2015 de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Les cantons qui comptent des centres urbains affichent, tout comme les années précédentes, des valeurs supérieures à la moyenne, comme pour Neuchâtel, Bâle-Ville, Genève, Vaud ou Berne. Près d’un tiers des bénéficiaires de l’aide sociale sont des enfants et des jeunes de moins de 18 ans, près de la moitié ont entre 18 et 45 ans et un quart sont âgés de 46 ans ou plus. Les familles monoparentales et les demandeurs sans formation sont plus longtemps tributaires de l’aide sociale. En 2014, la durée de perception était inférieure à deux ans pour la moitié des dossiers en cours et inférieure à un an pour un tiers de ces derniers.

Le bulletin 6/2015 de l’Office fédéral des assurances sociales présente un dossier spécial sur l’aide sociale. Sur les huit articles consacrés à l’aide sociale, l’un retrace les chiffres de 2005 à 2014. Il montre que les enfants, les personnes divorcées et les ressortissants étrangers présentent un risque accru d’être tributaires de l’aide sociale, quelle que soit l’évolution de l’économie. Plus encore, les personnes sans formation post-obligatoire sont surreprésentées à l’aide sociale.

Le Contrôle fédéral des finances (CDF) a évalué les programmes d’emploi temporaire (PET) et les stages professionnels proposés par l’assurance chômage dans huit cantons suisses (AG, BE, GE, LU, SZ, SG, TI, VS). En 2013, ces mesures ont coûté environ 190 millions de francs. Cette même année, 33’000 chômeurs dans toute la Suisse ont suivi un PET et 1'800 autres ont effectué un stage professionnel.

Voici les cinq recommandations émises en priorité à l’égard du SECO et des organes d’exécution cantonaux:

• recourir aux PET en priorité pour les groupes à risques ;
• augmenter le nombre de stages professionnels et de placements temporaires sur le premier marché du travail ;
• améliorer la définition et la communication des objectifs des PET et soumettre ces objectifs à un examen périodique ;
• améliorer la surveillance grâce à une base de données (système PLASTA) plus appropriée et en récoltant l’avis des bénéficiaires de mesures désinscrits du dispositif de l’assurance-chômage ;
• améliorer la surveillance des effets des mesures de marché du travail (MMT) et des mesures nationales sur le marché du travail.

Agence tripartite de l’Union européenne, Eurofound a publié une enquête sur l’inclusion sociale des jeunes en Europe. On y découvre l’état actuel de la situation et les stratégies de l’Union Européenne pour promouvoir l’inclusion des jeunes. Le rapport examine aussi quelles mesures générales peuvent encourager la responsabilisation et la participation des jeunes dans la société.

• Télécharger le rapport complet (en anglais)

Face au nombre important et à la diversité des offres de formation transitoires pour lutter contre le chômage des jeunes, le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) a mandaté une étude, qui présente une vue d’ensemble des mesures existantes, ainsi qu'un portrait de 15 cantons. Quelques constats :

• Aujourd’hui, quelque 170 autorités responsables proposent plus de 16’000 places dans des offres de formation transitoires, et les semestres de motivation (SEMO) près de 3’000 places par an pour un nombre estimé de 23’000 jeunes et jeunes adultes chaque année. En 2013, le coût des SEMO s'élève à plus de CHF 68 millions.
• 19% des jeunes (une valeur qui varie entre 4% et 46% selon les cantons) intègrent une offre de formation transitoire au terme de la scolarité obligatoire. On estime à 46% le taux de jeunes et jeunes adultes en SEMO qui trouvent une solution de raccordement à une formation professionnelle initiale (avec CFC ou AFP) ou à une école de formation générale. En ce qui concerne les offres de formation transitoires, ce taux varie entre 50% à plus de 80% selon les cantons.
• Les coûts des solutions transitoires varient entre CHF 5’000.– et CHF 28’000.– pour une place annuelle.

Cette publication de la FSEA présente une approche globale et fondée sur la pratique de la promotion des compétences élémentaires en Suisse. Elle est accompagnée d'un aperçu des projets correspondants, notamment le projet GO ainsi que les évolutions actuelles dans les domaines des Mathématiques de tous les jours et des TIC. Elle apportera également un éclairage sur le travail avec les différents groupes cibles et la formation des animateurs de cours.
Pour l’heure, la publication paraît en allemand, avec néanmoins deux articles en français sur :

• la professionnalisation des animateurs de cours,
• la promotion des compétences de base en entreprise vue par les organisations du monde du travail.

Un article de la revue La Vie économique analyse les incidences du chômage sur le parcours professionnel. Plusieurs constats se dégagent :

• Le chômage provoque deux effets contradictoires: d’une part, une recherche d’emploi prolongée tend à augmenter la probabilité de décrocher un poste correspondant aux compétences et attentes de la personne ; mais, d’autre part, des connaissances utiles sur le marché du travail s’estompent à mesure que la recherche d’emploi se prolonge.
• Si le chômage constitue une rupture dans la carrière professionnelle, près de 90% des bénéficiaires d’indemnités de chômage redeviennent actifs occupés.
• La baisse de salaire atteint 22% après 1 à 2 ans de chômage. Cette perte peut être de 30% entre 2 et 5 ans de chômage. Mais lors de la réintégration dans le monde professionnel, cette perte est souvent compensée sur le long terme.
• Pour les personnes arrivées en fin de droits aux prestations de chômage, en moyenne 70% retrouvent du travail.
• Entre 2005 et 2010, 14% des chômeurs ont également eu recours aux prestations de l'aide sociale.
• Entre 2006 et 2013, entre 22 et 32% des bénéficiaires de l'aide sociale percevaient des indemnités chômage une année plus tôt.

Plus de 60% des bénéficiaires de l’aide sociale de longue durée souffrent de troubles de santé avérés nous indiquent une étude de l’Initiative des villes pour la politique sociale et de la Haute école spécialisée bernoise. Si, dans la majorité des cas, une rente AI est envisagée, en moyenne et sur l’ensemble des treize villes étudiées, environ un quart des demandes ont été refusées. 57% des bénéficiaires de longue durée ne disposent par ailleurs d’aucune formation professionnelle et la dernière activité lucrative remonte à presque quatre ans, le plus souvent dans un secteur à bas salaire et à des conditions de travail précaires. L’étude fait aussi ressortir les facteurs de risque significatifs.

Depuis 1991, l’Office fédéral de la statistique (OFS) réalise chaque année l’enquête suisse sur la population active (ESPA). En Suisse, 5’008 millions de personnes étaient actives occupées au 4e trimestre 2014, soit 2,2% de plus qu’à la même période en 2013. En comparaison européenne, pour les 4e trimestre 2013 et 2014, la Suisse a le taux de chômage (4,1% au sens du BIT, soit 197'000 personnes) le plus bas, après l’Islande et la Norvège. Celui-ci est resté stable par rapport à l’année précédente.

Les maladies psychiques occupent depuis quelques années une place grandissante dans notre société. Pourtant, ces troubles invisibles sont en butte aux préjugés dans le monde du travail. Infoméd, le bulletin d'information de l'association Suisse d'Assurances, consacre une édition au thème de la psychiatrie et de la réintégration. Il montre ce que les assureurs entreprennent pour que les personnes souffrant de problèmes psychiques puissent bénéficier d’une couverture d’assurance adaptée aux risques qu’elles présentent dans le domaine de l’assurance vie et dans le cadre d’une incapacité de gain. On y découvre aussi comment les assureurs et leurs Case Managers, en collaboration avec le corps médical et les employeurs, s’efforcent de réinsérer ces personnes dans le processus de travail, en tenant compte de leur état de santé. Les facteurs déterminants d’une réinsertion professionnelle réussie pour les personnes souffrant de troubles psychiques sont expliqués en pages 17 à 19 du bulletin.

39 millions de jeunes âgés de 16 à 29 ans dans les pays de l’OCDE n’avaient pas d’emploi et ne suivaient ni études, ni formation en 2013 (formant le groupe dit des NEET, pour Neither in Employment nor in Education or Training). Ils sont 5 millions de plus qu’avant la crise économique de 2008 et les estimations dont on dispose pour l’année 2014 sont à peine meilleures. Les NEET sont particulièrement nombreux dans les pays d’Europe du Sud qui ont le plus souffert de la crise. De fait, les jeunes ont deux fois plus de risques de se retrouver sans emploi que les adultes d’âge très actif. Quant à ceux qui parviennent à intégrer le marché du travail, ils se heurtent souvent à des obstacles institutionnels, qui entravent le développement de leurs compétences et l’évolution de leur carrière. À titre d’exemple, un quart des jeunes actifs occupés des pays de l’OCDE travaillent sous contrat temporaire.

Les « Perspectives de l’OCDE sur les compétences 2015 » étudient comment les jeunes en formation acquièrent des compétences ou quels sont les obstacles à leur insertion professionnelle. Le rapport contient aussi des recommandations en vue d’actions politiques destinées à améliorer la situation des jeunes adultes sur le marché de l’emploi.

La deuxième édition du rapport social suisse publié par l’Office fédéral de la statistique (OFS) décrit, pour l’ensemble de la Suisse, les principales tendances sociales et économiques. Parmi ses nombreux résultats, on apprend que:

• les niveaux de formation de la population et d’exigence demandé par le marché du travail augmentent ;
• deux facteurs essentiels influencent le risque d’exclusion sociale : des ressources en temps limités et le manque de formation. En 2013, plus de 50% des bénéficiaires de l’aide sociale sont des personnes sans formation post-obligatoire. En 2014, elles représentent plus de 8% des chômeurs (contre 4,4% pour le reste de la population) ;
• près de 65% des ménages recourant à l’aide sociale sont les personnes vivant seules ;
• les groupes les plus vulnérables restent dépendants de l’aide sociale même quand la situation économique s’améliore ;
• plus de 147 milliards de francs ont été octroyés en 2012 pour couvrir les risques sociaux (principalement vieillesse, maladie et soins de santé, invalidité).

Les maladies psychiques affectent dans une large mesure le marché du travail et la politique sociale des pays de l’OCDE. En Suisse, un bénéficiaire sur trois de l’indemnité de chômage, de prestations d’invalidité ou de l’aide sociale est concerné. En outre, le taux de chômage est deux fois plus élevé chez les personnes souffrant de troubles mentaux que dans la population en général.  S'appuyant sur un rapport de l'OCDE, l'article « Une action politique pour faire face aux troubles mentaux » de la revue « La Vie économique » résume les conclusions de ce rapport.

Selon les critères habituellement retenus pour évaluer le système de protection sociale suisse (solidité financière, adéquation des prestations, orientation vers l’emploi), celui-ci figure – et notamment en ce qui concerne le modèle d'assurance-chômage – parmi les plus performants d’Europe. Pourtant, des problèmes subsistent dans deux domaines: les politiques de conciliation travail/famille et la coordination des régimes sociaux.

L’édition 02/2015 de la revue Panorama est consacrée à la migration et l’intégration. Elle s’intéresse à l’insertion des réfugiés, mais aussi aux demandeurs d’emploi immigrés avec un diplôme du degré tertiaire ou encore à l’insertion professionnelle de la deuxième génération d’immigrés.

C'est l'une des questions posées dans un article de la revue Panorama (édition 01/2015). D'après son auteur, plusieurs facteurs sont décisifs pour retrouver rapidement un emploi : la qualification et la formation viennent en prime. Pourtant, cette formation ne conserve sa valeur que si elle est actualisée régulièrement par des formations continues. A cela s'ajoutent les compétences sociales (comportement, esprit d'équipe, etc.), la connaissance de la ou les langues usuelles sur le lieu de travail ou encore le salaire exigé.

Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a publié une nouvelle brochure, qui fournit des informations succinctes, dans un langage simple, sur des thèmes tels que : statut juridique, bases légales, permis de séjour, lieu de domicile, changement de canton, voyage à l’étranger, regroupement familial, intégration, encouragement de l’intégration, école, travail, formation continue, santé, assurances sociales, taxe spéciale et aide sociale. La brochure est disponible en plusieurs langues (français, allemand, italien, anglais, arabe, bosniaque/croate/serbe, kurde, somali, tamoul et en tigrigna).

Dans son dossier du mois de janvier 2015, l'ARTIAS (Association romande et tessinoise des institutions d'action sociale) s'intéresse aux groupes à risque de l'aide sociale.

Entre 2005 et 2013, le taux d'aide sociale est resté relativement stable avec une différence variant de 0.4%. On constate par exemple que le 30% des bénéficiaires sont des mineurs; les bénéficiaires des tranches d'âges 46-55 ans et 56-64 ans sont en hausse constante depuis 2009. Plus de la moitié des personnes à l'aide sociale ne bénéficient d'aucune formation professionnelle.

Comment mieux valoriser le potentiel des personnes migrantes hautement qualifiées originaires d’États tiers ? L’EPER présente une synthèse destinée aux entreprises.

L’Entraide protestante suisse (EPER) a mandaté une étude réalisée auprès de 48 entreprises de 5 secteurs d'activités confrontés à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Les résultats montrent que la grande majorité des employeurs reconnaissent le potentiel de quatre groupes cibles : les migrants hautement qualifiés originaires d'États tiers (le potentiel de ce groupe est estimé à environ 50’000 personnes), les migrants et Suisses peu qualifiés, les personnes de plus de 50 ans en recherche d’emploi ou occupant un poste qui ne correspond pas à leurs qualifications et, enfin, les jeunes socialement défavorisés.

Publiée par l’Office fédéral de la statistique (OFS), cette étude contient les premiers résultats de l'enquête 2013 auprès des personnes diplômées des hautes écoles. Elle présente les principaux résultats concernant leur insertion sur le marché du travail et les conditions d'emploi. On constate que ce sont les personnes diplômées des hautes écoles pédagogiques (HEP) qui ont connu l’entrée dans la vie professionnelle la plus facile.

Dans son numéro de décembre 2014, la revue “La Vie économique” a publié une série d'articles sur le pilotage du service public de l'emploi.

Considéré comme un succès par ses auteurs, le système de pilotage du service public de l’emploi par les résultats subit quelques modifications au cours de la nouvelle période d’accord (2015 à 2018). Désormais, les possibilités de réinsertion durable des personnes touchant des indemnités de chômage sont évaluées au bout de douze mois au lieu de quatre. Par ailleurs, le pilotage par les résultats s’étendra à la loi sur le service de l’emploi (LSE) dans le cadre d’un projet pilote. Il concernera aussi les demandeurs d’emploi non bénéficiaires d’indemnités, qui ont également droit aux prestations des offices régionaux de placement (ORP). L’un des article souligne la collaboration nécessaire, dans certains cas et à travers des groupes de travail, entre le service public de l’emploi et l’aide sociale, qui poursuivent un but commun : intégrer autant que possible leurs clients au marché du travail. Certaines voix, en Suisse romande notamment, critiquent pourtant la prise en compte lacunaire des particularités régionales.

Preuves à l'appui? On estime que l’efficience de l’ensemble du système a progressé d’environ 20% depuis 1998.

Chaque année, “l’almanach social” de Caritas Suisse passe en revue le développement social et économique de la Suisse.

Intitulée “Portes ouvertes à l’immigration”, l’édition 2015 de l’almanach social se veut un engagement de l’association en faveur d’une politique migratoire tendant à l’égalité des chances sociales. Paru en allemand, la première partie de l’ouvrage peut être téléchargée en français sur le site de Caritas Suisse.

Publiée en mai 2014 en allemand par le SECO, cette étude analyse les effets des programmes de formation et de type emploi, et indique quelles mesures ont le plus grand impact.

De manière générale, on constate que les MMT ont un effet positif sur le succès de la recherche d’emploi. Ainsi, le nombre d'entretiens d'embauche mensuel, tous types de MMT confondus, augmente d’environ 10%. Si chaque MMT contribue à l'effet global, les meilleurs résultats sont obtenus avec la deuxième MMT (+16%). Les programmes de base et autres cours orientés sur la personnalité engendrent une forte augmentation du nombre d’entretiens d’embauche mensuels, respectivement de 12 % et de 15 %.

• télécharger l'article "Cours et programmes d’occupation:
  quelle utilité pour les chercheurs d’emploi?" dans la revue La Vie économique

Première étude comparative des entreprises sociales à l’échelle européenne.

La Commission européenne a publié un rapport montrant que les entreprises sociales jouent un rôle important pour relever les défis économiques et environnementaux actuels. Cette étude décrit les principales caractéristiques des entreprises sociales dans les 28 États membres de l’Union européenne et en Suisse. Malgré ces convergences, les entreprises évoluent dans des contextes institutionnels, politiques et législatifs très différents, parfois à l’intérieur d’un même pays.

Trop peu d'efforts sont déployés pour aider les nouveaux immigrants à passer d'un emploi précaire et peu qualifié à
un travail décent. Tel est le constat, au niveau européen, du récent rapport publié par l’Institut des Politiques Migratoires et de l’Organisation internationale du Travail (OIT). « Si quelques pays ont nettement donné la priorité aux politiques d’intégration sur le marché du travail ces dernières années, ils n’ont pas accordé autant d’attention à la qualité des emplois, dès lors la progression des immigrés vers les emplois moyennement voire hautement qualifiés accuse un grand retard » a déclaré le Président émérite du MPI, Demetrios G. Papademetriou sur le site de l'OIT. Les inégalités d'emploi entre les personnes nées dans le pays ou à l'étranger se sont même amplifiées avec la crise économique mondiale. Ce sont en priorité les femmes, les migrants sans visa de travail et les immigrants issus de pays hors Union européenne qui sont les plus touchés. Le rapport émet aussi une série de recommandations à l’intention des responsables politique.

L'association A la Vista, spécialisée dans la communication sociale, a réalisé un reportage télévisuel sur l'insertion professionnelle des réfugiés (émission du 16.09.2014), ainsi qu'un reportage sur l'insertion professionnelle des personnes admises à titre provisoire (émission du 27.10.2014), dans le cadre de son magazine multiculturel Carrefours.

Avoir du travail ne suffit pas pour se sentir bien. Encore faut-il que la sécurité de l’emploi soit assurée. C’est ce que révèle une étude du pôle de recherche national LIVES. D’après les résultats de son enquête, les personnes disposant d'un emploi jouissent en général d'une meilleure santé et se sentent moins stressées que les demandeurs d'emploi. Pourtant, 15% des personnes actives ressentent une forte insécurité dans leur emploi. Ces personnes connaissant un niveau de satisfaction de vie, de stress ainsi que des problèmes de santé similaires aux personnes en recherche d'emploi.

La Haute école spécialisée bernoise a réalisé une étude sur les  bénéficiaires 2014 de l'assurance chômage. Elle a notamment identifié des facteurs sociodémographiques et socioprofessionnels déterminants dans le risque de chômage de longue durée et de recours aux prestations sociales.

Voici les réponses auxquelles cette étude tente de répondre: pourquoi les taux d’emploi des réfugiés et des personnes admises à titre provisoire sont-ils comparativement très bas? A quels facteurs déterminants de risque et de succès ces résultats sont-ils dus ? Quelles conclusions faut-il tirer dans la perspective d’une amélioration de la situation ?

L’étude réalisée, qui porte sur la participation des réfugiés et des personnes admises à titre provisoire sur le marché suisse du travail, doit servir de base à une réflexion à long terme sur le
processus d’intégration professionnelle des réfugiés et des personnes admises à titre provisoire.

La Haute Ecole de travail social de Lucerne fournit les résultats d'une enquête menée auprès des semestres de motivation (SeMo) en Suisse pour l'année scolaire 2012/2013. L'enquête rassemble des informations sur les caractéristiques des SeMo et les profils des participants.

En Suisse, bien que la réinsertion professionnelle soit considérée comme une mission intégrale de l’aide sociale au niveau politique, il existe encore peu d’études empiriques sur les pratiques effectives mises en place dans les différents cantons en matière d’aide à la réinsertion professionnelle des bénéficiaires de l’aide sociale. Sans prétendre à l’exhaustivité, cette étude, qui date de 2013, dresse un état des lieux de la situation en Suisse sur la base des quelques études existantes et d’une enquête par questionnaire réalisée auprès des responsables cantonaux en 2011.

Cette étude est résumée dans un article de la Vie économique  de septembre 2013. Portant sur le canton de Vaud, elle analyse le rôle des réseaux sociaux en matière de réinsertion professionnelle. Si ceux-ci sont primordiaux, leur importance varie selon les personnes et les branches observées.

Cette brochure est éditée par le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) et le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Elle informe sur l'accès des personnes admises à titre provisoire (livret F) au marché du travail suisse.

Cet ouvrage, publié par l'Office fédéral de la statistique (OFS), analyse l’employabilité des personnes diplômées quelques années après la fin des études.

Ce dossier analyse l'histoire de l'assurance-chômage, de ses origines jusqu'aux conséquences de la 4ème révision de la LACI.

Cet ouvrage, dirigé par plusieurs chercheurs reconnus dans le domaine, dresse un panorama des entreprises sociales d'insertion en Europe et au Québec. Christophe Dunand (Réalise, CRIEC et Heg) a rédigé l'article sur les ESIE en Suisse.

Selon cet article, les conséquences directes à court terme de la 4e révision LACI pour l'aide sociale sont moins importantes que ne le craignaient les spécialistes. Elles ne sont, toutefois, pas encore toutes connues.

Deux études montrent que dans les Etats membres de l'Union européenne, l'apprentissage et les stages sont utiles contre le chômage des jeunes, mais doivent être améliorés.

Revue d’information sur le handicap mental et la pédagogie spécialisée, Pages romandes consacre un article sur les entreprises sociale d’insertion par l’économique (ESIE).

A l'occasion de l'Assemblée générale 2012 de l'AOMAS, le professeur Guiliano Bonoli de l'IDHEAP a donné quelques pistes pour améliorer l'efficacité des dispositifs.

Le potentiel de formations de rattrapage par le biais des validations existe, comme le prouve une étude de la haute école spécialisée bernoise : il y a en Suisse environ 52’000 personnes sans formation professionnelle de base capables d’obtenir un diplôme professionnel via une validation de leurs compétences.

Cet article se base sur l’ouvrage "Social Enterprise - At the Crossroads of Market, Public Policies and Civil Society" de Marthe Nyssens (Ed. Routledge, 2006) ainsi que sur une version francophone actualisée de ses travaux menés au niveau européen (Entreprise sociale et insertion : une perspective internationale, 2012).

Des programmes d'intégration très divers ont été mis en place ces dernières années dans pratiquement tous les cantons et toutes les villes de Suisse.

AvenirSocial souhaite sensibiliser les professionnel-le-s du travail social concerné-e-s et les politiques, afin qu'une approche critique et nuancée soit possible à propos des programmes d’intégration.

Une étude de l’OCDE attribue à la Suisse, en grande partie, de bonnes notes pour l’intégration des migrantes et des migrants sur le marché du travail suisse.

Cette étude présente les résultats d’une enquête exploratoire menée sur les entreprises sociales en Suisse.

Yves Flückiger et Christophe Dunand examinent le plan du gouvernement genevois de lutte contre le chômage dans une interview croisée.

L’objectif de cet article, basé notamment sur l’expérience de l’entreprise Réalise à Genève, est de prolonger la réflexion sur la contribution des entreprises à l’insertion des bénéficiaires de l’aide sociale.

La chercheuse en sciences sociales montre combien
la politique sociale d’activation est marquée par des normes sociales et politiques définissant le comportement attendu des personnes en recherche d’emploi.

Quelles sont ces normes prédéfinies ? Une forte orientation sur les prestations produites, la responsabilité individuelle, la fonctionnalité ou encore une grande compétence dans la gestion de soi. Selon cette chercheuse, la politique sociale d’activation pratique une suspicion collective à l'égard des demandeurs d'emploi, qui doivent continuellement prouver qu'ils acceptent ces normes et sont capables de les mettre en œuvre. Aussi, des difficultés structurelles vont à l’encontre de l’orientation client et peuvent faire obstacle à l'efficacité de l'aide, comme la participation non volontaire, la pression économique sur les programmes, le manque d’intégration des employeurs ou encore le manque de temps à disposition et l’imbrication des aides et sanctions.

"Ramadan kommt immer so plötzlich", est le nom de la dernière publication du Centre de recherche religieuse de l''Université de Lucerne. Sur la base de cas concrets, il fournit aux enseignants et aux experts des domaines de l'orientation professionnelle, du travail social et de l'intégration, des conseils et des idées pratiques.

Les plus de 55 ans sont particulièrement désavantagés lorsqu’ils cherchent un emploi. En outre, seules quelques personnes de plus de 60 ans trouvent un nouveau job. La probabilité d’être invité à un entretien d’embauche diminue massivement à partir de 55 ans. Dans le cadre de l’étude, 500 responsables du personnel ont reçu des candidatures fictives pour des postes de concierge, d’assistant-e RH et de comptable.

Les résultats de cette étude, menée dans les cantons de Bâle-Ville, du Tessin et du canton de Vaud, ainsi que plusieurs articles consacrés à cette thématique, sont désormais disponibles sur le site de la Haute école de travail social et de santé qui a mené cette recherche.